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La cabine

On s’est régalés ce midi. Un petit restau en bord de mer et hop, nous voilà sur la plage !
Il fait tellement chaud aujourd’hui qu’à peine levés ce matin, on a décidé de filer vers la fraîcheur.
On profite du plaisir de la liberté. On est en vacances!
On aurait presque envie de faire tourner le globe et de l’arrêter avec l’auriculaire. Ce ne sera pas pour aujourd’hui.
On se retrouve au milieu d’un billard de plage, tout habillés, avec les maillots de bain dans le sac à dos.
Je suis en robe. En 20 secondes à peine, je prends Minsk, Vilnius et Santiago de court et je suis en maillot de bain. Je m’auto-congratule. Je biche. Je vante les mérites de la cabine. La cabine est en jersey. Elle s’adapte à toutes les tailles. La cabine est pratique. La cabine est unique. La cabine est presque indispensable. La cabine, c’est ma robe estivale. Élastique avec de jolis citrons.

Je propose de la prêter, ma cabine. Je suis généreuse.

Vilnius fait le coup des 20 secondes. Lui aussi vante les mérites de la cabine!

Santiago l’enfile. Il se marre. Il a du mal à mettre les bras. Elle est trop grande pour lui.
On lui voit la moitié du torse par le décolleté et ses pieds sont recouverts de citrons.
Il commence à se tortiller. Il chante. Il est déguisé en fille! Il se barre en courant, toujours en se marrant.
Je le rattrape et je le plaque contre le sable. Je le change de force au sol et je récupère la cabine.
C’est la mienne!

J’occupe les enfants en dessinant sur le sable pour éviter qu’ils ne courent vers la mer sans attendre leur père.
Je me retourne pour voir s’il est fait bon usage de mon prêt. Là, je me rends compte du véritable tour de taille de Minsk.
J’hallucine ! Et le tour de poitrine, c’est pire! Je crois que tous les élastiques du jersey ont cédé !
Minsk n’y voit que du feu. Il met 10 minutes à utiliser la cabine. Tu m’étonnes ! Elle n’est pas à sa taille!
On dirait un danseur contemporain dans son tube élasthanne.
Enfin, les enfants remarquent que leur père est prêt. Ils courent. Minsk aussi.
Il jette la cabine. Elle finit à moitié dans la flotte. Santiago la piétine.
J’ai la larmichette. Je croyais au potentiel de mon invention. Je m’voyais déjà en haut de l’affiche des inventeurs de l’année.
Résignée, je les rejoins en courant.

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